30 Septembre 2021 / Digitalisation des plaques Eros 1

Rencontre avec Vincent Robert, de Naroo, Observatoire de Meudon, pour la numérisation des plaques photos Eros 1.
Vincent pense avoir récupérer toutes les plaques Eros, soit environ 400 plaques.
Vincent va réaliser l’inventaire des plaques Eros, ce qui permettra de comparer avec la base de données du Schmidt et avec les courbes de lumière de la première analyse et de savoir s’il manque ou non des plaques.

Comme convenu, 50 plaques vont être numérisées pour la période d’octobre-novembre 1991, soit 25 nuits en continu dans les deux couleurs.
Cette première phase devrait être terminée d’ici la fin de l’année. Joli cadeau de Noël… !

Il faut compter de 10 à 12 Go par plaque, soit 600 Go pour le premier lot de 50 plaques et donc de l’ordre de 5 To pour l’ensemble.
Le transfert se fera « à l’ancienne », via des disques – ça va rappeler des souvenirs !
600 Go sur un disque USB à 10-20 Mo/s, ça fait de l’ordre de 8 à 10 heures de transfert. Je passerais donc à l’Observatoire laisser le disque pour le récupérer le lendemain et le transférer depuis Orsay vers Lyon. De là, les fichiers seront recopiés dans Irods, mais resteront aussi sur le disque SPS afin que Jean-Baptiste puisse facilement les récupérer.

Les mosaïques FITS seront également transférées au service PADC de l’Observatoire qui se chargera de la mise à disposition, après accord avec l’expérience.

La digitalisation se fait grâce à un capteur 13.65 x 16.25 mm produisant un pavé de 2100 x 2500 pixels.
Comme les plaques font 30 x 30 cm, il devrait y avoir de l’ordre 410 « imagettes » par plaque pour une mosaïque de 46 100 x 46 100 pixels. L’ensemble des données ferait dans les 10-12 Go.

D’après ce que j’ai compris, les « imagettes » sont en 16 bits mais la mosaïque en 32 bits…
Il est donc urgent d’attendre les premières données. Vincent est d’accord pour que nous récupérions les données de la digitalisation de la première plaque dès qu’elles seront disponible.

Toutefois :

  • vignette : 2100 x 2500 pixels = 5 250 000 pixels = 5.25 Mpxl               x 2 octets ~ 10 Mo
  • mosaïque : 46100 x 46100 pixels = 2 125 210 000 pixels = 2.12 Gpxl  x 4 octets ~   8 Go
  • total : 8 Go + 410 x 10 Mo ~ 12 Go

Un point important est que le service PADC pourrait être intéressé par les autres images Eros. Cela me semble une piste à explorer avec l’Observatoire.

Un autre point à débattre va être le nommage des imagettes et des mosaïques. Je n’ai pas trouvé d’information à ce sujet dans les documents relatifs à Eros 1 Plaques. On pourrait envisager un nommage intermédiaire entre Eros 2 et Eros 1 CCD :

  • il y a un objet mais pas de champ
  • il n’y a pas de CCD, mais les différents pavés pourraient être assimilés à des CCD virtuels
  • il n’y a pas de caméra, mais il y a un code couleur/filtre
  • il y a bien sûr une date
  • il n’y a pas de numéro de prise de vue puisqu’il n’y a qu’une photo par nuit et par couleur
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2021-09-17 / Entêtes FITS d’origine

La sauvegarde dans Irods et l’enregistrement dans la base de données des entêtes FITS calés astronomiquement par Jean-Baptiste m’ont conduit à reprendre la sauvegarde des entêtes d’origine dans une arborescence parallèle.

La différence entre la première et la seconde mouture des entêtes originaux réside dans le traitement des fins de ligne. Dans la première version, j’avais extrait les cartes FITS telles qu’elles apparaissent dans les fichiers, pensant que cela les rendrait plus compatible avec les outils d’astronomie. La vérification des entêtes transmis par Jean-Baptiste montre qu’il s’agit de fichiers texte avec des fins de ligne UNIX (« \n »), mais dont les espaces en fin de ligne ont été conservés. J’ai donc utilisé le même format.

Pour résumer :

  • les anciens répertoires /eros/data/eros2/fits-props et /eros/data/eros2/fits-headers disparaissent
  • les entêtes calés astronomiquement sont dans /eros/data/eros2/headers-astro
  • les entêtes d’origines sont dans /eros/data/eros2/headers-origin

A ce stade, tous les entêtes d’origine des images réduites complètes ont été extraits, ce qui exclut donc les images composées et les quelques images brutes présentent à Lyon.

Pour rappel, les entêtes FITS d’origine de toutes les images et les entêtes FITS calés astronomiquement sont directement disponible depuis la base de données grâce à FitsHeader.

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2021-09-06 / Les Naines Rouges

Les Naines Rouges sur la Montage (Bella Ciao)

Le programme Naines Rouges a entièrement disparu lors de la Grande Migration. Il n’en reste ni image, ni suivi, ni courbe de lumière. A se demander si tout cela n’est finalement pas autre chose qu’un de ces mythes modernes de la Science.

Jusqu’à la découverte d’une centaine d’images NR dans les anciens territoires de l’expérience.

Cette découverte est encore plus important que les orteils du Yéti dans les neiges éternelles. C’est la preuve absolue que non seulement les Naines Rouges existent, mais qu’elles ont participé à la vie de l’expérience !

Situation sur les disques

Lors de l’abandon d’AFS, le CC a recopié les espaces disques de l’expérience dans SPS. En explorant ces répertoires, j’ai découvert 122 images nommées NR. Bon d’accord, 122 sur les 59 199 images réduites référencées dans la base de données, ça ne fait guère que 0.2 %. Mais c’est un début. C’est un début !

Sur ces 122 fichiers, il y a :

  • 5 gzips, ce qui en soit est un peu inhabituel
  • 1 « ~ »
  • 2 non standards…

L’étude de ces images montre que :

  • les deux images « bizarres », nr23214ebr7b13134_972-495.fits et nr23214ebr9c1871_1061-645.fits, sont des vignettes 512 x 512
  • le fichier « ~« , nr18301trrak2231.fits~, est en réalité l’original du fichier « sans le ~ » – ce dernier étant le résultat d’une rotation de 90° de l’original…

Soit donc un total de 118 images standards plus deux vignettes plus l’image tournée et son originale.

Sauver ces 119 images serait un émouvant hommage à la mémoire des Naines Rouges. Et ça permettrait de « compléter la collec »…

Quant à l’image tournée de 90°, y a-t-il un intérêt particulier à la sauver elle-aussi ? Les experts pourront peut-être donner un avis autorisé. En tout état de cause, il faudrait corriger son nom, par exemple en changeant le code de traitement, comme cela a été déjà fait – l’alphabet est assez vaste pour cela…

Situation dans la base de données

Pour ce qui concerne les Naines Rouges, on trouve dans la base de données :

  • 59 199 références à des images de type « r »
  • 640 références à des images « f »

A dire vrai, il n’y a pas dans la base de données d’autres images de type « f » que ces Naines Rouges. La signification de ce code « f » n’est pas très claire. Il ne semble pas y en avoir de traces dans les archives.

Ces 640 images correspondent à 4 nuits, du 3 au 7 Décembre 1996, le 6 Décembre étant absent. Cinq champs de type « f » ont été observés 2 fois pour chacune de ces nuits, jamais les mêmes, sauf pour un qui apparait deux fois pour deux nuits différentes…

Situation dans Big Brother

Dans Big Brother, l’étude des messages des nuits en « f » montre que les champs NR ont bien été pris deux fois par nuit, comme l’indique la base de données.

Le 5 Décembre, un message elliptique indique « FOYER sur nr038 ». Le sommaire de la nuit nous apprend en outre que les 5 champs ont fait l’objet d’une observation normale. Mais aussi que d’autres foyers ont été réalisés pour d’autres programmes (SMC) sans qu’on n’en trouve de trace à Lyon.

Cependant, la présence de ces images dans la base de données et dans les messages Big Brother permet peut-être de résoudre la question de ce mystérieux code « f ». Il pourrait correspondre à des « foyers ».

Par ailleurs, l’exploration des messages Big Brother fait état de 6 256 observations NR, ce qui correspondrait à 100 000 images. Pour 60 000 images référencées dans la base de données… Toutes perdues ! Eros n’a guère épargnée ces sœurs Nibelungen…

Encore faudrait-il savoir à combien d’observations effectives et à combien de foyers ces références correspondent-elles ? Sur les 4 nuits étudiées, il y a, par champ, 2 foyers pour une seule observation. Il est douteux que ce rythme ait été suivi pour toute la durée de la campagne Naines Rouges… Cependant, cela pourrait peut-être expliquée une partie du problème des images perdues [voir le post Anastasis du 11 Aout].

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2021-09-05 / Catalogues des DLT

Catalogues de stars

Dans l’espoir de trouver des informations sur les mouvements des DLT entre La Silla et Lyon, j’ai découvert un répertoire LastTapeCat contenant 89 catalogues MLB et 52 catalogues MLR correspondant à la fin de l’expérience, de Mai 2002 à Février 2003 – Décembre 2002 pour les DLT rouges, puisque la caméra rouge était arrêtée.

L’exploration de ces catalogues a mis en évidence quelques points intéressants.

Tout d’abord, la taille utile des DLT était de l’ordre de 11 à 12 Go, pour une capacité d’environ 1 400 images. Cela permet de déduire qu’il a fallu de l’ordre de 1 650 DLT pour transférer à Lyon les 2.3 millions d’images de l’expérience. Et donc qu’il pourrait y en avoir autant à Saclay.

Il y a toutefois dans les messages Big Brother des remarques troublantes sur le « recyclage » de DLT. J’imagine que les DLT réduites (MLB et MLR) repartaient à La Silla pour être réutilisées une fois les images importées à Lyon. Mais quand est-il des DLT brutes (MLE et MLV) ? Sont-elles toutes restées à Saclay ?

Images hors champ

Une autre découverte préoccupante est qu’il existe sur ces DLT des images cg600xxx qui n’ont aucune référence dans la base de données. Ces images correspondent au champ 600 du programme Centre Galactique, mais ce champ n’existe pas dans la base de données. Ces images ne correspondant à aucun champ déclaré ont dû être rejetées lors de l’import.

Cette situation n’a en fait rien d’exceptionnelle et fait partie intégrante du « cahier des charges ». Il n’était pas rare que les observateurs aient besoin de réaliser des images de travail, par exemple pour des tests. Le système d’acquisition imposait sans doute que des programmes et des champs soient déclarés pour ces images. Mais pour éviter que, suite à des fausses manœuvres durant les sauvegardes, ces images n’arrivent à Lyon, les images dont les champs n’existaient pas étaient rejetées.

Le point préoccupant est que ce champ CG 600 n’ait pas été enregistré à Lyon alors qu’il semble bel et bien officiel. Problème de communication Nord-Sud… ?

En faisant des recherches dans les messages Big Brother, on trouve des traces d’observations pour ce champ en 97 puis de 2001 à 2002. Il n’y a rien en 98 ni 99 et une seule observation en Mai 2000. Au total, il y a 233 observations CG 600, soit de l’ordre de 3 728 images. Par comparaison, le champ CG 002 totalise 1965 observations pour 21 600 images référencées dans la base de données.

Il existe aussi 8 images xx001, mais 1) le programme XX n’existe pas dans la base de données ; et 2) il n’y a aucune trace d’une telle observation dans les messages Big Brother. Une illustration des mesures de sécurité concernant les images imprévues.

Détails croustillants, on trouve dans Big Brother des références à des champs XX 000, 002, 003, 004, 005 et zzz, mais pas de 001 !!!

Il y a aussi une annotation :

« Comme il y a la lune, et pas trop de bandes d’avance, je ne fais pas la sequence complete de trois champs tm et gn.
Je fais des tests de foyer que je n’archiverai pas. »

MLB 760 ne répond plus

Et encore plus sérieux !

6 bandes n’ont pas été traitées : deux bleues, quatre rouges. Aucune image des 6 catalogues n’existe dans la base de données alors qu’il s’agit de champs parfaitement réglementaires. La question est donc : y a-t-il eu un loupé à l’importation, ou ces bandes ne sont-elles jamais arrivées ? Big Brother est un peu muet au sujet de l’expédition des DLT. Cela représente de l’ordre de 8 000 images.

Un septième catalogue, MLB760, pose encore plus de questions : il comporte 88 images présentes dans la base de données et 1336 images non enregistrées !? Et ces 88 images enregistrées figurent également dans le catalogue MLB761 qui lui a été correctement traité.

Hypothèse !?

L’existence de ces catalogues est intéressante mais malheureusement, sans les logs des importations, il est difficile d’avoir une idée de ce qui s’est réellement passé. Les catalogues étaient transmis par courrier électronique. La procédure d’entrée allait même jusqu’à récupérer le catalogue à La Silla si celui-ci n’était pas disponible.

On peut donc supposer que l’existence d’un catalogue implique que la bande ait été générée. Mais alors pourquoi n’aurait-elle pas atteint Lyon … ???

Situation

7 DLT ont probablement été perdues, sur les 140 catalogues explorés. Cela représente 10 000 images sur les 200 000 de ces DLT. Soit 5%. C’est tout de même préoccupant.

Le bon point est que la sécurité contre les images indésirables fonctionnait bien. Le côté négatif est que toutes les images n’étaient pas réellement indésirables…

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2021-09-04 / Situation des logiciels au CC

Les logiciels principalement utilisés à Lyon par l’expérience Eros – outre le C/C++ standard – sont Java et Python.

Python

Python est géré par le Centre. Les versions disponibles sont la 2.7.5 et la 3.6.8.

La commande python correspond à la version 2.7.5. La version 3.6.8 est accessible via la commande python3. C’est un peu bizarre mais c’est peut-être standard.

Il convient de rappeler que les versions 2 et 3 sont réputées incompatibles – pour de sombres raisons de conversion de type dans des opérations numériques – je crois que le problème est particulièrement sensible lors de divisions impliquant des entiers.

Java

Java est plus ou moins en déshérence au CC depuis les origines. La version installée en standard est la 1.8.

Pour cette raison, Java est géré depuis fort longtemps directement par les expériences. L’environnement est installé dans /sps/eros/softs/Java. La version installée est la version Open JDK 16, qui offre différents avantages programmatiques et est supposée plus efficace.

Java 16 est accessible grâce au script /sps/eros/softs/Java/setup.sh

Ce script doit être « sourcé » puisqu’il doit définir des variables d’environnement au niveau du processus de l’utilisateur.

La définition du contexte Java est supportée pour Bash et les différentes mouvances de Sh :

source /sps/eros/softs/Java/setup.sh

ou

. /sps/eros/softs/Java/setup.sh

L’opérateur « . » est l’équivalent « officiel » de source. Sous certaines versions de Linux, il est imposé. Autant s’y habituer …

ErosDb

L’environnement ErosDb utilise Java 16 et le définit automatiquement. Il définit également l’environnement Irods.

Pour mémoire, ErosDb existe sous deux formes à Lyon. La version II a été mise en place pour les migrations de masse des données Eros 2 vers Irods. Elle contenait des applications destinées aux opérations en batch et assez peu d’outils pour les utilisateurs – souvent dans un état assez basique (les outils bien sûr…)

La version III est plus orientée utilisateur – les grandes migrations étant terminées. Cette version reprend les principaux outils de la version II avec plus de possibilités. En particulier, la version III supporte les nouveaux entêtes FITS astronomiques calés par Jean-Baptiste et les images et suivis Eros 1 CCD. Elle propose également des outils donnant accès aux suivis Eros 2 et Eros 1 CCD.

Les versions II et III sont disponibles dans /sps/eros/softs. Le contexte d’utilisation doit être défini par l’invocation du script setup.sh. Ce script permet de choisir le numéro de version du logiciel soit en indiquant son numéro, soit en utilisant les alias old, pro, ou new – l’alias dev existe également pour la version III mais n’est pas recommandé.

La version par défaut est pro.

Le script est disponible pour Bash et ses variantes et doit être « sourcé ».

Afin de préparer l’abandon de la version II, un alias a été mis en place sous le nom ErosDb. Cet alias pointe sur la version III mais ne supporte que old, pro et new.

Exemples de définition du contexte

source /sps/eros/softs/ErosDb/setup.sh

ou pour accéder à la version new.

source /sps/eros/softs/ErosDb/setup.sh new

Configuration Irods et Oracle

ErosDb utilise intensivement Irods et la base de données Oracle.

L’accès à ces environnements est protégé par des droits d’accès. Le site web ErosDb explique comment configurés les accès pour permettre leur accès via ErosDb.

Groovy

Groovy est un langage de scripting basé sur la machine virtuelle Java. L’interpréteur Groovy génère du bytecode exécuté par la Machine Virtuelle Java. Comme il s’agit d’un langage de scripting, le cycle de développement est plus court. Et comme le code généré s’appuie sur la JVM, les scripts ont accès à toutes les librairies Java – dont les librairies du projet ErosDb.

La version 3.0.8 de Groovy est installée dans /sps/eros/softs/Groovy. Le contexte d’utilisation doit être défini par l’invocation du script setup.sh qui doit être « sourcé ». Le script erosdb_setup.sh définit Groovy et intègre les librairies ErosDb.

Ces scripts définissent automatiquement l’environnement Java Open JDK 16.

Le point Wikipédia

Machine virtuelle Java : elle n’est pas spécifique au langage Java et de nombreux développeurs l’utilisent pour faire tourner des programmes écrits dans bien d’autres langages que Java (Scala, Groovy, Jython, JRuby, Kotlin, Clojure…). Dans ce cas, un compilateur spécifique traduit les fichiers sources rédigés dans un de ces langages et produit un fichier .class, lequel pourra être exécuté dans une machine virtuelle Java (JVM).

WCS Tools

Pour mémoire, les outils WCS Tools sont installés à Lyon dans /sps/eros/softs/wcstools. Comme pour les autres environnements, le contexte d’utilisation est défini par un script setup.sh qui doit être « sourcé ».

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2021-09-03 / Entêtes astronomiques

Jean-Baptiste a réalisé le calage astrométrique des images FITS des programmes pour lesquels il existe des suivis et des courbes de lumière ASCII, à savoir BS, CG, GN, GS, LM, SM, et TM. Les entêtes FITS correspondant à ces traitements sont désormais dans Irods et dans la base de données.

L’emplacement dans Irods est /eros/data/eros2/headers-astro.

Pour ce qui est de la base de données, les images de ces 7 programmes majeurs sont désormais associées à deux entêtes : l’entête originale, extrait de l’image, et l’entête calé astrométriquement.

L’application FitsHeader est adaptée afin de sélectionner en priorité l’entête calé puis se rabattre sur l’entête originale si l’entête calé n’est pas disponible – par exemple pour les autres programmes. Il est cependant possible de demander explicitement l’entête de l’une ou l’autre nature.

Jean-Baptiste précise ceci :

  • les images ont toutes été remises dans l’orientation standard (Est à gauche, Nord en haut) ;
  • le traitement porte sur les images complètes [ndr: qui sont donc des images réduites] ;
  • les mots-clés WCS contiennent la distorsion ;
  • les traitements ont été réalisés avec les outils d’Emmanuel Bertin.

Jean-Baptiste donne beaucoup plus de précisions et de détails, mais je crains de ne pas avoir les compétences pour résumer ses propos sans les trahir.

Dans Irods, il y a aussi un fichier coadd.fithead par CCD (rouge et bleu). Ce fichier correspond à « la coaddition des meilleures images par CCD, une sorte d’image de référence ».

Les traitements ont porté sur 90 % des images disponibles. Les 10 % restant correspondant à des images réellement inexploitables.

Je mettrais prochainement à jour le site Web ErosDbIII concernant ces nouvelles données et les modes d’emploi des applications actualisées.

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16 Août 2021 / Archivage BigBrother

J’ai recopié dans Irods les différentes contributions de Christophe et d’Eric concernant les messages BigBrother utilisés pour construire le site. Le répertoire d’accueil est /eros/documents/bigbrother :

  • Bigbrother-Lyon.tar.gz: messages découverts à Lyon, archivés dans le HPSS par Christophe;
  • Bigbrother-CMV.tar.gz: messages fournis ultérieurement par Christophe;
  • Bigbrother-EA-1996-1997.tar.gz: messages transmis par Eric, précédant les messages de l’archive HPSS;
  • Bigbrother_1996_10-to-1997_06_from-EA-CMV.tar.gz: regroupement des messages de Christophe et de Eric réalisé par Christophe;
  • Bigbrother-messages.tar.gz: les messages bruts utilisés pour la construction du site BigBrother.

J’en ai profité pour consolider le site BigBrother avec quelques messages qui avaient échappé à la précédente collecte. Rien de bien fondamental.

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12 Août 2021/ Précisions sur Big Brother

Les messages présentés sur le site BigBrother vont du 6 Octobre 1996 au 28 Février 2003 alors que les premières images Eros 2 datent du 20 Juin.

Ceci tient à ce que l’envoi des messages Big Brother ne débute que le 6 Octobre. Mais Big Brother lui-même fonctionnait probablement depuis la fin juillet – comme dit Christophe, il lui a fallu le temps d’écrire le programme.

Il manque donc peut-être un ou deux mois de messages Big Brother – 2 mois perdus sur les 80 mois d’observation, c’est plutôt raisonnable.

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11 Août 2021/ Etat des observations – Correction

Dans le post du 9 Août – Etat des observations, j’indiquais que la comparaison de la liste des observations du Marly, rapportée par Big Brother, avec contenu de la base de données montrait l’absence de plus de 400 mille images !

La réaction ne s’est pas faite attendre.

La question que je me posais pourtant était de comprendre comment ces pertes avaient pu survenir.

Dans la base de données, une DLT est comptée pour 12 Go, soit l’équivalent d’environ 1000 à 1500 images – grand max. Ces 400 K images représenteraient près de 400 DLT.

Par ailleurs, les acquisitions par nuit tournent autour de 1200-1600 images – en gros de 75 à 100 champs (2 x 8 CCD) selon Big Brother. Les images manquantes correspondraient à de l’ordre de 250 à 300 nuits ! Soit 6 mois…

Bref, ça parait impossible !

J’ai donc tout repris pour constater que je m’étais planté dans le pattern matching sur les noms des images lors de l’extraction des observations du Big Brother.

Résultat : un excès d’images pour certains programmes !!!

Bigre…

Heureusement, le message de Christophe est tombé à temps : en effet, la base de données contient des images envoyées avant les premiers messages Big Brother dont nous disposons – depuis le 20 Juin, pour être précis.

J’ai donc refait les sélections à partir de la base de données pour la bonne période, en ne regardant que les images réduites (et pas les brutes, de tout façon en très petit nombre) et uniquement pour les « 7 Majeurs ». La raison de choisir ces « 7 Majeurs » est double. D’abord ces 7 programmes représentent la grande majorité des images ‘science’. Et ensuite, c’est pour ces seuls 7 programmes qu’il y a à la fois des fichiers de suivi et des courbes de lumière ASCII. Donc des vérifications croisées possibles.

Bref, au final, la première estimation était bien surestimée. Mais il manquerait (restons tout de même prudent !) quand même 160 000 images, soit environ 6.7 % des données envoyées par le Marly !

Moi je trouve que ça fait encore beaucoup…

Je vais donc sortir les listes d’images de la base de données et les comparer aux listes du Big Brother pour essayer de voir s’il y a des périodes plus particulièrement touchées et s’il y a des informations dans le Big Brother à ce sujet.

En tout état de cause, un outil vraiment précieux…

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9 Août 2021/ Etat des observations

Comme évoqué, j’ai comparé la liste des observations réalisées au Marly, obtenue des messages BigBrother, avec le contenu de la base de données.

Loin de simplifier les choses, ça aurait plutôt tendance à les compliquer.

  1. Il y a des champs Marly qui n’existent pas à Lyon. Malheureusement, la description de ces champs ne semble pas être parvenue jusqu’à nous. Et on peut supposer que la liste n’a pas été sauvegardée après le démantèlement du système d’acquisition (Oracle ???).
    • Certains de ces champs sont sans doute des essais, au vu de leur nom (xx, z2, z4, zw…).
    • Un autre pourrait être une variante de calibrations coupoles (cl).
    • Il est aussi possible qu’il y ait eu un souci de nommage, en particulier un champ GB avec exactement autant d’observations que le champ officiel « gb » (pour Gamma Burst).
  2. Il y a des champs dans la base de données de Lyon qui n’apparaissent pas dans les messages BigBrother.
    • Certains de ces champs, portant l’appellation « monte-carlo », sont sans doute des études conduites à partir de vraies images.
    • D’autres n’ont tout simplement pas d’images – certains sont sans doute des études abandonnées, d’autres plus hermétiques (APO 3.5m, JKT)

Il convient de signaler que seuls les champs sont présentés dans le BigBrother. On ne peut donc estimer le nombre d’images issues des observations qu’en multipliant le nombre de champs par 2 x 8.

Si on fait abstraction des calibrations et des champs supposés être des tests, des études ou des erreurs, il manque tout de même un peu plus de 400 mille références d’images dans la base de données de Lyon, sur les 2 millions 3 supposées avoir été prises à La Silla. Cela représente donc près de 18 % des données originelles qui ne sont peut-être jamais parvenues jusqu’à Lyon. Ceci ne tient évidemment pas compte des pertes effectives des images, suite à des incidents de bandes – ou pire (le programme Naines Rouges, par exemple, à totalement disparu).

Les deux principales victimes semblent être le programme BS (Beta Scuti), pour lequel il manque près de 300 mille images (88% du programme) et les Naines Rouges – décidément pas épargnées – avec un manque de 40 mille images (40 %).

Sans surprise LMC et CG (Centre Galactique) ont souffert (63 mille images en tout), mais en proportion, cela ne représente « que » 4 % de ces deux programmes.

Les listes d’images transmises via les DLT ne semblent pas avoir été sauvegardées, pas plus que les logs des entrées à Lyon. Dommage…

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