A défaut d’être très rigolo, le contrôle des fichiers de suivis Eros 1 CCD a eu le mérite d’être instructif.
Durant la campagne de sauvegarde des images, des fichiers vides, tronqués ou corrompus sont apparus et ont été écartés. Mais faute de listes de références, impossible de voir si toutes les images étaient bien là. Certes, il y avait des trous dans la liste des répertoires correspondant aux CCD des différentes campagnes, mais peut-être était-ce normal.
L’analyse des suivis met en évidence une première difficulté : il y a 56 « Ccds » de suivis contre 51 d’images. Par « Ccd », j’entends ici « répertoire contentant les fichiers correspondants au CCD d’une campagne d’observation » (ouf!).
Ces 5 « Ccds » perdus concernent la campagne LMC 93/94 et les CCD 5, 9, 13, 14 et 15. Environ 6300 images par « Ccd ». Soit près de 32 000 images au total ! Et ces images ont bien existées puisqu’elles sont référencées dans les suivis.
Les suivis ont donc la vertu de constituer cette fameuse liste des images qui faisait tant défaut.
Si on fait abstraction des 5 « Ccds » perdus, environ 240 000 images référencées dans les suivis sont bien enregistrées dans la base de données, et donc présentes dans Irods – soit un peu plus de 85 % de images analysées.
Hélas, les suivis ne concernent que les programmes LMC (code « x ») et SMC (code « s ») et uniquement pour les images réduites. Il convient toutefois de noter que les images réduites représentent plus de 90 % des images sauvées.
J’ai fait un pointage rapide dans les listings des archives Eros du HPSS ainsi que dans les répertoires de sauvegarde de Marc au LAL, mais hélas sans succès. Sauf improbable coup de chance, ces 30 000 images peuvent être considérées comme perdues.
Ceci étant, peut-être serait-il intéressant d’enregistrer dans la base de données les images perdues ou corrompues – avec un code d’erreur approprié – afin de conserver une trace de l’histoire de l’expérience.
Une autre curiosité concernant les images Eros 1 CCD est l’absence quasi-totale des images brutes.